La cellule (Becquemin&Sagot)
Emmanuelle Becquemin, Stéphanie Sagot - Vivent et travaillent à Paris et Montpellier
A travers la sculpture, l’installation ou la performance, les deux artistes de La cellule Becquemin&Sagot) questionnent le désir et sa mise en œuvre. Leurs dispositifs mettent en tension les symptômes de deux expressions du désir, l’une tendant vers la sublimation et l’autre vers la consommation. Leurs œuvres expérimentent des mécaniques du désir entre Éros et Thanatos. Elles interrogent l’instant fragile où tout peut vaciller, se consommer, se consumer et disparaître.
Convoquant souvent l’absurde comme un moyen d’"échapper belle" - dans son sens historique de «manquer une balle bien lancée», leurs œuvres dévient de leur trajectoire. Une apparente légèreté qui voile une réalité plus amère.
La cellule (Becquemin&Sagot) développe ses créations selon trois directions :
Les mécaniques - performances
Sous la forme de performance, s’inscrivant dans un art contextuel et participatif, Les mécaniques du désir mettent en scène les appâts instinctuels que sont la faim, la soif et le sexe et font basculer la perception de l’œuvre de l’extime à l’intime.
Ces dispositifs interrogent ce qui aujourd’hui consume l’homme - de pulsion ou de sublimation.
Les échappées belles - sculptures
Les échappées belles mettent en jeu des objets en situation de crise existentielle, qui par des tentatives buissonnières, fuient leur destinée. En refusant leur condition, quelque soit le procédé utilisé (le périssable du matériau, l’anthropomorphisation de l’objet ou sa dé-fonctionnalisation), ils dévient de leur propre ontologie.
Les archives du désir - dessins, peintures, photographies